La farine de pain pas perdu

Saviez-vous que 1000 litres d’eau sont nécessaires à la production d’1 kg de farine ?
Ainsi, chaque baguette jetée revient à gaspiller l’équivalent d’une baignoire d’eau…
Pas terrible.

Vous vous en doutez, le pain, ce n’est pas ce qui manque à la Maison d’hôtes.
Chaque matin, j’enfourche mon vélo pour aller chercher le pain frais et les croissants de mes hôtes à la boulangerie et ainsi perpétuer le plaisir du mythique « petit-déjeuner à la française ».
C’est magnifique d’assister quotidiennement au bonheur que procurent un croissant et du pain encore chauds façonnés dans les règles de l’art par un vrai artisan-boulanger (merci pour ton travail exceptionnel, Emmanuel).
Oui, oui, oui, mais l’appétit de mes hôtes n’étant pas sans fin, je me retrouve régulièrement avec des restes de pain.
Alors évidemment, il y a l’option la plus évidente, transformer ces restes en « pain perdu ». Mais je pense que vous conviendrez avec moi que quelque soit la qualité d’un plat, si on en mange trop souvent, on finit par s’en lasser.
Alors j’ai trouvé la solution : Transformer ces restes en farine !
En réalité, il s’agit plutôt d’une chapelure très fine que j’intègre à mes pâtisseries, soit en remplacement, soit en complément de la farine.
C’est génial !
En plus d’éviter un gâchis de pain, la texture un peu plus granuleuse de cette « farine de pain » apporte un petit craquant très original à des recettes connues. Et c’est particulièrement intéressant dans les biscuits, le crumble ou encore dans les gâteaux bien moelleux tels que le carrot cake.
Osez tenter l’expérience, je vous assure, c’est inratable !

Et si vous avez vous aussi envie d’aller goûter le pain et les viennoiseries que je sers au petit-déjeuner, c’est un peu après la Maison d’hôtes, au 88 de l’avenue Saint Didier à Montélimar.
www.laflutedepain.fr

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